Chaque année, des millions de français sont soumis aux conséquences d’une allergie aux pollens plus ou moins invalidante (rhinite, conjonctivite, asthme, etc.).Le ministère chargé de la santé et les agences régionales de santé, en collaboration avec de nombreux partenaires, mènent des actions de surveillance et d’informations pour permettre au public, aux professionnels de santé et autres acteurs concernés de connaître à la fois les périodes à risques et les mesures pour réduire les émissions de pollens et limiter les risques d’exposition.

Qu’est-ce que l’allergie aux pollens ?

Les pollens sont responsables de réactions allergiques appelées pollinoses au niveau des zones de contact : muqueuses respiratoires et oculaires. Plus rarement ils peuvent être responsables de réactions cutanées, telles que l’eczéma ou l’urticaire.

Les principales manifestations de l’allergie pollinique sont la rhinite allergique (ou la rhino-conjonctivite allergique), souvent appelée « rhume des foins », bien que cette dernière appellation fasse plus particulièrement référence à l’allergie aux pollens de graminées et l’asthme allergique.

Principaux pollens allergisants

Les espèces végétales à pollen allergisant d’intérêt majeur en France métropolitaine, c’est-à-dire vis-à-vis desquelles le risque allergique peut être considéré comme très élevé, sont les suivantes :

  • les graminées ;
  • le bouleau (principalement dans la partie nord de la France) ;
  • le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres cupressacées (principalement dans la partie sud de la France) ;
  • l’ambroisie à feuilles d’armoise dans les secteurs infestés par cette plante envahissante.

Les espèces vis à vis desquelles le risque allergique peut être considéré comme élevé en France sont les suivantes :

  • la pariétaire (principalement dans la partie sud de la France) ;
  • l’olivier (principalement dans la partie sud de la France) ;
  • l’armoise ;
  • l’aulne ;
  • le noisetier ;
  • le charme ;
  • le platane (de façon localisée, le nombre d’arbres a fortement diminué ces dernières années) ;
  • le chénopode, l’amarante et d’autres espèces de la famille des Amaranthaceae (en augmentation) ;
  • le plantain.

Enfin, il est à noter que pour certaines espèces végétales, le risque allergique est incertain.

Comment réduire les symptômes d’une allergie aux pollens ?

Au-delà de réduire la présence d’espèces à pollen allergisant et de s’informer sur la présence dans l’air de pollens allergisants (voir la page « Information sur les pollens“), il est recommandé d’éviter de fréquenter des lieux infestés ou de pratiquer des activités de plein-air lorsque les concentrations de l’air en pollens sont élevées. D’autres recommandations peuvent être formulées comme d’éviter de tondre la pelouse ou de ramasser des végétaux (feuilles…), de protéger ses yeux avec des lunettes de soleil, de se changer et de se doucher régulièrement, d’éviter le contact avec d’autres irritants pouvant amplifier les symptômes d’allergies tels que la fumée de tabac.

Source : Ministère de la santé